L’association le Valdocco de Jean-Marie Petitclerc nous ouvre ses portes dans un bureau d’un petit immeuble à Argenteuil. L’homme répond volontiers à nos questions et s’anime lorsqu’on aborde le sujet de l’éducation des jeunes. Jean- Marie Petitclerc à 54 ans cumule plusieurs casquettes, tout d’abord celle de prêtre catholique de l’ordre des salésiens, celle de polytechnicien, enfin celle d'expert en éducation dans les zones sensibles. Son mentor, Jean Bosco, un prêtre italien de la fin du XIX ème siècle qui lui a donné envie de se consacrer à la vie religieuse. Ses écrits sur l’éducation des jeunes défavorisés et des ouvriers de Turin, qui vont inspirer le Père Petitclerc. Il devient éducateur spécialisé et applique ses méthodes d’éducation en créant un club de prévention à Chanteloup-les-Vignes (Yvelines), puis quelques années plus tard avec le Valdocco à Argenteuil et en septembre septembre 2004, il ouvre une annexe à Tassin-la-Demi-Lune, une ville de la banlieue lyonnaise. Mais il ne s’en tient pas là puisqu’il est également chargé de mission au conseil général des Yvelines, et depuis peu, conseiller au cabinet du Ministère de la Ville tenu par Christine Boutin,‘’une manière pour les politiques de se rapprocher du terrain’’, nous assure t-il. Les méthodes d’éducation du prêtre visionnaire Jean Bosco ont beaucoup influencé Petitclerc, mais pour être lui-même l’auteur de nombreux ouvrages sur le sujet, il défend sa propre vision de l’éducation des enfants et il n’hésite pas à se déplacer dans les quartiers difficiles où, par le biais de son association et grâce au soutien des collectivités locales, il assure avec son équipe d’éducateur, un lieu d’écoute et de partage avec les habitants des quartiers. Quand on le questionne sur ses liens avec le gouvernement, il nous répond que selon lui ‘’prévention et répression vont ensemble’’ et ‘’qu’on a trop souvent tendance à opposer ses deux termes’’. Pour lui, la prévention se fait sur place en apportant une aide de proximité aux jeunes en difficulté et à leur famille, et la répression quant à elle, doit être stricte dès le premier délit pour empêcher la récidive et l’aggravation des délits commis.
Najib et Magali
Tout à fait d'accord.
Bravo pour ce blog.
Rédigé par : Léon | 22 septembre 2007 à 11:38