Après l'annonce de l'arsenal de répression contre les 222 bandes qui existeraient en France, il nous a paru intéressant à Prise Directe d'aller demander aux jeunes, dans le quartier d'Orgemont, de définir leur bande à eux. Il introduisent une nuance linguistique intéressante : une bande, ce n'est pas un gang. Et, parce qu'il vaut mieux en rire, Florence et Iunès commentent ensuite cette actualité en dessins...
Charles, 21ans "Une bande, c'est un groupe d’amis qui passe du bon temps ensemble"
Zamal, 25ans "Les bandes, c'est comme des nuages"
Fanta, 17ans "J'ai une bande, y'a des filles et des garçons"
« C’est des groupes de personnes qui traînent ensemble. Ils font des choses ensemble, ils sont tout le temps ensemble et toujours au même endroit. Y en a qui se posent au parc, d’autres au synthé [le terrain synthétique de la cité, Orgemont]. J’sais pas comment on choisit sa bande, y en a qui sont ensemble depuis la primaire, d’autres c’est des cousins. J’ai une bande, y a des filles et des garçons. On est beaucoup, une trentaine. Des fois on est à Châtelet, à la foire du trône. On aime tous la danse, la dancehall. On fait des spectacles. Le PMO [Le Pôle Musical d'Orgemont] nous a donné une salle, on s’entraîne là-bas. Y a des grands et de mon âge, de 17 à 19 ans. Des fois y'a des petites embrouilles, mais c’est rien. »
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