La politique d’immigration en France n’est qu’une vieillerie. C’est la réflexion que je me faisais en lisant une étude de l’université italienne Bocconi, selon laquelle l’intégration d’immigrés passera aussi par le marketing. L’Italie, qui n’est pourtant pas un modèle en terme d’intégration de ses nouvelles populations, serait résolue à ne pas passer à côté d’un marché ethnique de près de 30 milliards d’euros par an. En France, les étrangers représentent seulement de la main d’œuvre. L’étranger utile, quoi. Pas de place réelle pour eux dans la société, et donc encore moins dans la société de consommation. A croire que les entreprises nous rejètent tellement qu’ils ne veulent même pas de notre argent. Ici, il y a une sorte de marché parallèle. Aucun moyen de trouver une pub pour prêt à porter africain, ni un point de vente normal pour cuisiner les recettes traditionnelles. Pour trouver, il faut vraiment chercher. Pour avoir la meilleure carte téléphonique pour appeler dans son pays, il faut aller à des endroits spécifiques, tandis qu’un Français de souche n’a qu’à regarder la pub de la TV pour connaître les bons plans du moment. Peut-être que nous gagnerions à nous inspirer d’une logique plus libérale. Par exemple, cette politique d’intégration par le marché permettrait de rendre visibles la diversité des visages français grâce à une présence de tous dans les médias de masse et les campagnes d’affichage publicitaires. Ce serait déjà un signe qui montre qu’on nous prend en compte, qu'on peut nous aussi trouver des opportunités, inventer, se découvrir un potentiel.
Par Jerry N'Joh
Dis moi jdamo quel livre as-tu copié pour écrire cet article? Tu t'es enfin acheté un dictionnaire? Malgré une grande recherche je ne trouve toujours pas ton cd dans les bacs! Le nouveau 2pac serait-il en manque d'inspiration? "quand le rêve devient cauchemard..."
Rédigé par : mytho | 03 août 2008 à 22:16