Après Pékin Express, voici Hongrie Express. Nicolas, notre blogueur de Prise directe, fait en ce moment un pari fou: Relier à pied et à vélo, Szombathely (ville natale de saint Martin - Hongrie) à Tours (ville de saint Martin) soit 1.850 km de parcours, en traversant la Hongrie, la Slovénie, l'Italie puis la France (3 régions : Rhône-Alpes, Auvergne et Centre et 8 départements : Savoie, Isère, Rhône, Loire, Allier, Cher, Indre et Indre-et-Loire). But de l'opération: ouvrir le 1er chemin qui relie l'Europe de l'Est à l'Europe de l'Ouest dans les traces d'un grand personnage européen : Martin de Tours et sur le thème du Partage citoyen (prise de conscience au XXIème siècle de l'absolue nécessité de partager : partager la nourriture, l'eau, l'air, les ressources, les savoirs, les cultures...). Sur ce tracé, les problématiques urbaines ne manquent. Elles entrent même en résonnance avec nos quartiers.
C'est chez Robi, tout juste papa d un petit Lucas, que nous sommes loges a Velenje. Nous partageons le temps d une soiree sa vie de famille avec son epouse et ses parents. Ils nous fait aussi decouvrir sa Velenje,30 000 habitants, la 5e de Slovenie et aussi la premiere ville importante que nous traversons. Il s agit d une des plus juenes villes du pays, nee a la fin des annes 50 et tres marquee par l architecture des annees 60, la meme que l on peut trouver dans certains coins d Ile de France. En fait, elle me rappelle un melange entre le centre commercial Saint-Denis-Basilique, l hotel de ville de Bobigny et la prefecture de Nanterre. Beaucoup de beton et de construction “modernes”, c est a dire de la maniere dont on se figurait l an 2000 en 1960.
L usine de produit electro menager Gorenje, ou travaille notre hote est, avec la mine de charbon, le premier employeur de la ville. La statue geante de Tito sur la place centrale est l une des dernieres encore debout dans la region. Cette ville me fait une impression etrange. Peut etre parce que apres 12 jours de campagnes, montagnes et villages perdus, des immeubles en ciment de 15 etages ne laissent pas de marbre ( ha ha ha ). Peut etre aussi parce que cette ville me rappelle des recits d une France que je n ai pas connu pour cause de non-naissance, celle des annees 60-70 ou l industrie etait en expension, ou le terme usine n etait pas suivi du participe passe ” desafectee”, et ou les constructions massives amiantee en beton gris, on trouvait ca beau.
Le blog du voyage: http://blog.saintmartindetours.eu
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