Corruption et arbitraire policier. Ces deux fléaux qui rongent la société grecque et ne sont pas étrangers au déclenchement des récents événements en Grèce. Violences, arrestations, révolte de la jeunesse, la tentation est grande de faire la comparaison entre l’actualité en Grèce et les émeutes des quartiers populaires, intervenus en novembre 2005. Un éclairage s’impose, il nous est offert par Anastassia Tsoukala, criminologue grecque installée en France depuis plus de vingt ans et rédactrice pour la revue Culture et Conflits.
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S’il existe des similitudes entre les deux événements, notamment au niveau de la relation à l’état et du contexte social général, la nature de la révolte des étudiants grecs est fondamentalement différente de celle des banlieues françaises.
Le problème de l’arbitraire policier
Précarité, incertitudes et inquiétudes quant à l’avenir de la société grecque, une société hyper-consommatrice
Les vraies raisons de l’explosion soudaine des événements en Grèce
La totale corruption du système universitaire grecque
Les ingrédients d’une pétaudière
La forte tradition d’activisme en Grèce
Un mouvement révolutionnaire ?
L’activisme du 21e siècle
Interview réalisé par Nicolas François
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