Après la mort d'un jeune afghan de 25 ans en début d'année Calais, les langues se délient : selon les témoignages de certains exilés, la victime aurait été rouée de coups puis poignardée par un groupe d'une autre ethnie. Il aura donc fallu ce fait divers tragique pour attirer de nouveau l'attention sur une situation dramatique. Celle de milliers de migrants venus d'Afghanistan, d'Irak, d'Iran ou d'Afrique de l'est qui ont fui leur pays en espérant joindrela Grande-Bretagne. La plupart ont choisi cette destination pour rejoindre leur famille et parce qu'ils maîtrisent l'anglais. Le problème c'est que le gouvernement britannique a changé leur politique en matière d'immigration. Il accorde en effet sa préférence aux ressortissants des pays de l'Union européenne, notamment les nouveaux entrants, au détriment des demandeurs d'asile politique. Cette décision a eu pour conséquence de faire passer le nombre de demandeurs d'asile de 82 000 en 2002 à 28 000 en 2007. Cependant le nombre de candidats à l'immigration n'a pas pour autant fléchit, au contraire de plus en plus de migrants se pressent aux portes du Royaume-Uni mais l'augmentation des contrôles aux frontières les bloquent dans le Pas-de-Calais. Ils seraient entre 500 et 700 à errer dans la région, dans un état de grande précarité sanitaire. Un quart des réfugiés est atteint de la gale, selon les associations et le froid favorise la transmission de grippes et de gastro-entérites.
Un manque de volonté politique
Les travailleurs sociaux présents sur le terrain déplorent l'absence de projet politique pour régler ce problème. C'est aussi ce que fustige Étienne Pinte, députe UMP des Yvelines. « par manque de volonté politique,la France
Nicolas François
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