Nous poursuivons notre travail sur Cachan. Il s'agit de notre troisième et avant dernière partie. Nous étions favorable à une description sans masques de ce que nous rencontrerions dans la cité de la Plaine. Pourtant, nous avons hésité à montrer ces images, de même pour notre dernier volet. La peur de la fameuse "stigmatisation", sans doute. Si nous les diffusons, c'est que nous croyons que cette interview donne au moins une clé pour comprendre ce qui se trame aux racines de la violence. Un profond désespoir, dont on sent qu'il s'ancre dans la famille. " Plus tard, me marier? Non, parce que qui dit mariage dit divorce", confesse le jeune homme. A l'inverse, il garde en lui le sentiment qu'il ne pourra plus jamais le quitter le quartier, comme s'il ne pouvais plus y avoir aucun autre attachement.
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