Assemblée générale ce jeudi midi 12 février dans l'amphithéâtre Richelieu de La Sorbonne.
"Si nous devons nous mobiliser, c'est pour l'évolution des universités, pour l'éducation de nos enfants, pour l'avenir de l'éducation nationale" s'est exclamé un professeur d'histoire de Paris I en ouvrant les discussions. Face à la réforme sur le statut des enseignants chercheurs que prévoit la ministre de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche pour la rentrée 2009, c'est la deuxième fois qu'étudiants et enseignants se réunissent pour revendiquer leurs diverses inquiétudes. "La programmation de la disparition d'épreuves aux concours constitue le levier de la mobilisation, car celle-ci est au centre du système éducatif"lance Renaud Malavial, maître de conférence d'espagnol à Paris IV. "Nos professions sont méconnues, ne sont pas comprises" estime celui-ci.
Enseignante de Lettres Classiques à Paris IV, Virginie Bruiker craint quant à elle que la disparition de la cinquième année (Master) de stage en alternance rémunérée ne soit un gros danger et "favorise la précarisation des métiers des enseignants du primaire au secondaire".
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