Prise Directe

Medine et le "rap conscient"

A l'occasion de la sortie de son nouvel album, le rappeur du Havre Medine nous accorde quelques minutes d'interview. A travers ce disque intitulé Arabian Panther il traite de nombreuses questions d'actualité en rapport avec la thématique des banlieues. Morceaux choisis de cet entretien.

Attention, le son est de qualité très moyenne, je vous invite à retrouver l'intégralité de cette interview en version texte en cliquant ici

Arabian Panther : Medine explique les raisons du titre de son nouvel album. Précarité, discrimination, islamophobie sont évoquées dans ce passage.

         

Quel est l'accueil des musulmans de France ? Aux dires du rappeur, les réactions de ces derniers sont très partagées.

         

Medine décrit et défend sa manière «  scolaire » voire « journalistique » de travailler ses textes.

         

Comment changer l’image de l’Islam dans l’opinion ? Premières nécessités : l’information et l’explication

         

Qu’attendre de ce nouvel album ? S’imposer dans le paysage du rap français, obtenir des ventes honorables et lancer un débat de société.

Interview réalisée par Nicolas

Benjamin Lancard, président des jeunes populaires de l'UMP et grand révolté : "J'en ai assez que l'on aille que dans les quartiers où il y a plus de foulards Hermès que de feux rouges."

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Sujet réalisé par Assa, Florence et Thilély

Jean-Pierre Rosenczveig: "Mener une politique de prévention pour éviter qu'une nouvelle délinquance apparaisse."

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Vidéo envoyée par prise-directe

Le 3 Décembre 2008, la commission Varinard remettait à la Garde des Sceaux, Rachida Dati, son rapport sur la refonte de la justice des mineurs et son texte clé, l'ordonnance du 2 Février 1945. A l'occasion des 70 propositions de réformes qui figurent dans ce rapport et dont certaines font polémique, nous sommes allés rendre visite à Jean-Pierre Rosenczveig. En tant que juge des enfants au tribunal de Bobigny, il est tous les jours confronté aux questions de prévention et de répression de la délinquance des mineurs. Il a accepté de répondre à nos questions sur la récidive, les moyens financiers et la spécificité de la justice des mineurs. Interview, par Najib.

Chance aux concours 2009

Chaque année, c'est le même constat : les nouveaux étudiants en journalisme sont majoritairement issus de milieux aisés, beaucoup ont fait Sciences-Po ou sont passés par une prépa privée.

La situation n'est pas saine. C’est la raison pour laquelle l'association des anciens élèves du CFJ (l'école par laquelle sont passés aussi bien PPDA, Joffrin que Chabalier ou Aubenas…) a mis en place, avec le soutien de la Mairie de Paris, une aide bénévole à la préparation des concours des grandes écoles de journalisme (CFJ donc, mais aussi ESJ, CUEJ, IPJ, CELSA…) réservée aux étudiants boursiers.

Les résultats de nos 2 premières promotions ont été plus qu’encourageants : sur les 26 étudiants ayant effectué la préparation de la Chance aux concours, près de 50% ont intégré une école de journalisme (voir

bilan 2008

).

Les conditions :

peut postuler tout étudiant boursier titulaire au minimum d'un DEUG complet ou d'un diplôme BAC+2 ou de 120 crédits ECTS et être âgé de moins de 26 ans.

Les étudiants seront sélectionnés sur dossier (CV+lettre de motivation) puis lors d’un entretien oral.

Les étudiants retenus devront s’acquitter d’une participation aux frais de 30 euros.

DATE LIMITE DE DEPOT DES CANDIDATURES :

15 janvier 2009

Les cours :

ils débuteront en février 2009, et se poursuivront jusqu'en juin 2009.

Chaque samedi après-midi, une séance de 4 heures animée par un journaliste diplômé du CFJ avec :

Un travail sur l'actualité de la semaine

Des questionnaires et des cours de culture générale et de français

La rédaction d'articles divers (reportage, synthèse, exercices d'écriture etc.)

Des visites de rédaction

Des cours d’anglais auront lieu le samedi matin ou le soir en semaine.

Le contact :

il suffit d'envoyer un CV et une lettre de motivation à l'adresse [email protected]

Fadela Amara et Valérie Pécresse veulent encorder les banlieues

Valérie Pécresse, ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche et Fadela Amara, secrétaire d’état chargée de la politique de la ville se sont rendues Mardi 18 novembre au lycée Jacques Feyder à Epinay/Seine afin de présenter l’opération « les cordées de la réussite ».

Valérie Pécresse présente ce plan comme un plan de partenariats entre les lycées situés dans des secteurs prioritaires et des établissements de l’enseignement supérieur. L’objectif : créer des liaisons afin de faciliter la réussite des élèves vers l’enseignement supérieur.

Elles ont notamment présenté les cordées labellisées par le Ministère de l’enseignement supérieur et le secrétariat chargé de la politique de la ville et ont pu échanger avec les élèves présents et les divers acteurs de ce plan. Arrivées à 9 heures, après un bref tour de salle et après avoir serré quelques mains, c’est dans une ambiance détendue que débute le débat. « Nous devons aller chercher les talents partout où ils se trouvent », insiste Valérie Pécresse. « Je suis persuadée que ces élites des quartiers populaires vont participer au projet France », confie Fadela Amara.

Jean-François BOURDON, principal du lycée Jacques Feyder, décide afin d’alimenter le débat de laisser la parole aux anciens élèves et élèves profitant du dispositif. « Moi, je voudrais devenir député plus tard et participer à la vie politique de mon pays » lance un élève de 1ére participant au partenariat avec L’IEP de Paris.  Une étudiante de l’Institut d’étude politique à Paris IV ( Sciences-Po) et un étudiant de l’école SUPMECA, tous deux anciens élèves du lycée Feyder issus des premiers dispositifs des cordées témoignent et retracent leur parcours non sans fierté, les heures à réviser avec les professeurs, l’entraide entre les élèves…

Il est bientôt 11 heures, le débat va prendre fin.

Florence Filopon